Plan Communal de Sauvegarde


Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) : outil au service du Maire pour la protection des populations

 

Mis en place en 2006, en complément de l’intervention des services de secours sous la responsabilité au Maire, le Plan communal de sauvegarde participe à la protection des populations en organisant les obligations de sauvegarde vis-à-vis des administrés.

L’objectif du Plan communal de sauvegarde est de se préparer préalablement en se formant, en se dotant de modes d’organisation, d’outils techniques pour pouvoir faire face à tous les cas et éviter ainsi de basculer dans une crise.

Le Plan communal de sauvegarde est le maillon local de l’organisation de la sécurité civile. Il doit permettre de gérer les différentes phases d’un événement.

1. C’est un outil :

Réflexe pour la phase d’urgence : alerte et information des populations, protection et assistance à la population, appui au service de secours ;

Support pour la phase « post-urgence » : action de soutien et d’accompagnement de la population, remise en état des infrastructures ;

Référent pour le retour à la normale : rétablissement des activités et accompagnement dans la durée de la population.

Le Plan communal de sauvegarde est obligatoire pour les communes présentant un risque technologique majeur (installation « Seveso II », nucléaires, de transit de matière dangereuses…)

Il est cependant conseillé pour toutes les autres communes car il permet de faire face à des situations très diverses nécessitant une réaction rapide : accidents (de la circulation ou incendie…), phénomènes climatiques (tempêtes, inondations, neige…), problèmes sanitaires (épidémies, canicule…), perturbation de la vie collective (interruption durable de l’alimentation en eau potable ou énergie…).

EN BREF : les grands principes du Plan Communal de Sauvegarde

  • Il est le maillon local de l’organisation de la sécurité civile
  • Il doit permettre de gérer les différentes phases d’un événement de sécurité civile : l’urgence, le post-urgence et le retour à la normale.
  • Il intègre le processus d’information préventive pour faire du citoyen le premier acteur de la sécurité civile.
  • Il est à géométrie variable, adapté à la taille et aux moyens de la commune.
  • Il doit permettre de tendre vers une culture communale et citoyenne de sécurité civile.

2. Contenu minimum d’un Plan Communal de Sauvegarde

– Analyse du risque : connaître les aléas, identifier les secteurs et les enjeux menacés (établissements sensibles, infrastructures : réseau d’eau potable, pont, route…)

– Les actions d’information préventive des populations permettant aux citoyens d’adopter le bon comportement en cas d’événement, en s’appuyant notamment sur les documents existants tel le Document d’information communale sur les risques majeurs (DICRIM). Ce document est en cours de mise à jour.

– L’organisation de l’alerte (réception, traitement, diffusion) et de l’information des populations, actes réflexes indispensables dans la phase d’urgence d’un événement de sécurité civile

– Les modalités de mise en oeuvre de la réserve communale de sécurité civile si cette dernière a été constituée

   

III. La Méthode d’élaboration

Elaborer un Plan Communal de Sauvegarde ne signifie pas créer de nouveaux moyens mais organiser l’existant.

Le Plan Communal de Sauvegarde dont la priorité consiste à  alerter et informer la population doit permettre de répondre aux questions suivantes :

  • Faire face à quoi ? (risques)
  • Avec quoi faire face ? (recensement des moyens)
  • Comment se répartir efficacement les rôles ? (organisation)
  • Quels moyens pour être efficace ? (outils)
  • Comment être toujours opérationnel ? (formation, information, exercices, retour d’expérience)

Le PCS ne doit pas rester un document figé, il doit faire l’objet de remises à jour régulières, il convient de réactualiser les données régulièrement.

Les cartes de risques : (cliquez sur le lien pour agrandir)

Les zones inondables sur LIMERAY :

Les zones de cavités à LIMERAY :